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Algérie: la déclaration du chef d’état-major fait parler sur les réseaux sociaux

Le chef d’état-major de l’armée algérienne a demandé que soit engagée la procédure prévue par l’article 102 de la Constitution du pays qui spécifie que le président de la République « pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l’impossibilité totale d’exercer ses fonctions ». La déclaration du  général Ahmed Gaïd Salah diffusée par la chaîne de télévision publique A3 et retransmise immédiatement sur tous les réseaux sociaux, a évidemment fait le tour de la Toile mondiale.

Les réseaux sociaux algériens s’embrasent après la déclaration du chef d’état-major de l’armée algérienne. Les internautes dans un premier temps sidérés par la nouvelle commentent  très négativement la déclaration du chef des armées,  « Ce général, le plus vieux militaire actif du monde n’a pas à s’immiscer dans les affaires politiques du pays » s’insurge l’un. « Le peuple lui demande l’application de l’article 7 de la constitution c’est-à-dire des élections immédiates » ajoute un autre. Puis les échanges de messages deviennent plus houleux « on dirait qu’un coup d’État soft est en vue » écrit un twittos. Beaucoup s’interrogent : « si Gaid Saleh estime que #Bouteflika est inapte pourquoi avoir attendu tout ce temps ».

« Le clan #bouteflika garderait la main sur le pouvoir… »

Sur les réseaux sociaux, deux camps semblent bientôt s’opposer. D’un côté des internautes qui se réjouissent de la déclaration du général comme l’indique ce twittos « Enfin une issue honorable, n’en déplaise aux détracteurs », tandis que d’autres restent dans l’expectative : « Le cœur veut que #Bouteflika et son système dégagent immédiatement, mais la raison sait qu’une transition sans le Système va plonger le pays dans la violence ».

Certains, en revanche, ne décolèrent pas « Et si tout avait été prévu pour provoquer un coup d’Etat ? Ainsi, le clan #bouteflika garderait la main sur le pouvoir, et le peuple se contenterait d’une « alternance » ». De nombreux internautes Algériens en profitent pour rappeler à leurs concitoyens que selon les termes 102 de la constitution, « le président du Conseil de la nation après une transition de 45 jours, assumera les fonctions de chef de l’Etat pendant une période maximale de 90 jours, au cours de laquelle des élections présidentielles seront organisées ».

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