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Présidentielle aux Comores: incidents à Anjouan et sur l’île de Grande Comore

A partir de la fin de matinée de ce lundi 25 mars, Internet et une partie du réseau téléphonique ont été coupés pendant plusieurs heures. Dans le même temps, les forces de sécurité étaient largement déployées dans la ville, sur des ronds-points ou encore devant des bâtiments stratégiques. Des pick-up remplis de soldats, policiers ou gendarmes circulaient régulièrement dans la ville. Une ambiance très inhabituelle pour les habitants.

Les candidats de l’opposition ont, eux, lancé une marche pacifique durant la matinée. Ils sont partis du quartier général du parti d’opposition Juwa, situé à La Coulée, avant de rejoindre le marché Volovolo, Magudju et Comores Optique. Plusieurs dizaines d’habitants se sont joints au cortège en cours de route.

La marche, qui devait rejoindre la place de l’Indépendance, a été bloquée par un cordon des forces de l’ordre à Comores Optique. Elles ont dispersé la foule à l’aide de gaz lacrymogène.

Plusieurs candidats ont été blessés par les fumées notamment Me Saïd Larifou, transporté à l’hôpital. D’autres comme Mohamed Soilihi, ont été interpellés. L’ancien militaire surnommé Campagnard a été relâché peu après.

« C’est une révolution populaire qu’on déclenche jusqu’à ce qu’on obtienne le départ du président Azali. On ne reconnaît pas cette mascarade électorale », a expliqué Kamal Eddine Sindou, directeur adjoint de campagne de Campagnard.

A la mi-journée, la ville était très calme avec une circulation très faible, de nombreux commerces et administrations avaient fermé.

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