C’était le 20 mars 1999, Ousmane Sow exposait 75 sculptures géantes sur le pont des Arts à Paris. Les Parisiens déconcertés ont admiré pendant trois mois ce « cortège des damnés de la terre » comme surgi d’un conte africain. Un triomphe, avec trois millions de visiteurs. Vingt ans plus tard, la Mairie de Paris a choisi le 20 mars 2019, Journée mondiale de la Francophonie, pour inaugurer une œuvre pérenne de l’artiste de Dakar, mort en 2016, à 81 ans, entre le musée du Louvre et le ministère de la Culture.