L’ancien gouverneur de l’ex-Katanga a enfin obtenu ce titre de voyage qui lui avait été refusé pendant plusieurs mois par le pouvoir de Joseph Kabila.
Annoncée par ses proches de la plateforme Ensemble pour le changement, la nouvelle a fait le tour des réseaux sociaux. Déjà, nombreux sont ceux qui parlent de son retour au pays. Reste cependant quelques autres étapes pour que la décrispation politique prônée par l’accord de la Cenco soit effective.
Il y a un peu plus de deux semaines, Moïse Katumbi s’était rendu à l’ambassade de la RDC à Bruxelles pour remplir les formalités d’obtention du passeport biométrique, le seul titre de voyage valable pour tous les citoyens congolais. Et, hier vendredi, le précieux sésame lui a été remis en mains propres. L’ancien gouverneur du Katanga peut enfin envisager de revenir dans son pays.
Mais pour Delly Sesanga, secrétaire général de la plateforme Ensemble pour le changement, « ceci n’est qu’un premier pas pour lequel nous félicitons le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo d’avoir tenu parole ». Il estime qu’il faudra aussi et surtout régler les impératifs sécuritaires et rendre à la justice son indépendance pour faire cesser les poursuites judiciaires motivées par des raisons politiques.
Dans son allocution samedi dernier, le nouveau président de la République avait promis de libérer tous les prisonniers politiques dans dix jours et de créer des conditions favorables pour le retour des personnes qui sont contraintes à l’exil. Moïse Katumbi appartient à cette dernière catégorie.