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L’hôpital de Genève victime de canulars liés à Abdelaziz Bouteflika

Dans un article publié ce mercredi 6 mars, La Tribune de Genève affirme qu’Abdelaziz Bouteflika est « sous menace vitale permanente ». Le quotidien suisse assure également qu’il est toujours à l’hôpital de Genève. Les Algériens, qui n’ont reçu aucune information sur l'état de santé de leur président depuis l’officialisation de sa candidature, s'agacent. Et certains ne se privent pas de faire des canulars sur le standard du centre hospitalier.

Les vidéos d'internautes se filmant en train d'appeler les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) inondent les réseaux sociaux. Certains commandent des pizzas pour le président Abdelaziz Bouteflika.

D'autres se font passer pour des membres de sa famille. Certains vont même jusqu'à suggérer au personnel hospitalier d'orchestrer une panne d'électricité « pour rendre service au peuple algérien ».

Sur Facebook comme sur Twitter, le phénomène devient rapidement viral. En 24 heures, mardi, le centre hospitalier dit avoir reçu 1 500 appels de plus qu'un jour normal. La situation s'est depuis apaisée, relativise un membre du personnel joint par RFI. Mais elle n'est pas sans conséquence : « Si les standards sont monopolisés, explique ce responsable, on risque de ne pas pouvoir répondre aux personnes qui nécessitent des soins. »

Le frère d'Abdelaziz Bouteflika vu dans les couloirs

A l'origine de ce « bad-buzz », une vidéo diffusée lundi soir dans l'émission française Quotidien. Les images montrent Nacer Bouteflika, l'un des frères du président algérien, dans les couloirs de l'hôpital de Genève. Les journalistes tentent de l'interpeller, sans succès.

De son côté, le centre hospitalier ne confirme pas la présence d'Abdelaziz Bouteflika dans ses locaux et rappelle qu'il ne délivre en aucun cas des informations sur l'état de santé de ses patients.

Alors que les Algériens sont toujours sans nouvelles de l'état de santé de leur président, La Tribune de Genève affirme qu'Abdelaziz Bouteflika est « sous menace vitale permanente ». Dans un article publié mercredi, le quotidien suisse explique que le dirigeant souffre de « problèmes neurologiques et respiratoires ».

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