19 lettres empoisonnées ont été interceptées par les services de sécurité en Tunisie. Ces lettres visaient des personnalités publiques : politiciens, journalistes, syndicalistes notamment. Le ministère de l'Intérieur soupçonne un groupe terroriste d'être derrière cette tentative. Une enquête a été ouverte.
Pour l'instant, pas d'information sur la nature exacte des substances contenues dans les 19 lettres qui ont été saisies. Mais le ministre de l'Intérieur Hichem Fourati a précisé devant les médias locaux qu'il s'agissait d'un mélange toxique, inhalable, pouvant tuer par contact direct.
Les lettres ont été rapidement interceptées après leur envoi par les services de la sécurité nationale. Et c'est l'unité d'investigation des crimes terroristes et des crimes organisés portant atteinte à la sécurité du territoire qui a été chargé de l'enquête. Les services du ministère de l'Intérieur accusent un « groupe terroriste » d'être responsable. Sans plus de détails.
Et le porte-parole du ministère Sofiène Zaag a estimé qu'il s'agissait « d’une nouvelle stratégie de ces terroristes ». Un changement de tactique, qui « prouve leur échec face aux mesures de sécurités mises en place dans le pays » selon lui.
Il a appelé les hommes politiques, les professionnels des médias, les syndicalistes et autres personnalités publiques à la prudence. Il leur demande d'informer les services de sécurité sur tous les objets suspects qu'ils pourraient recevoir.