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Politique en RDC: Félix Tshisekedi met les points sur les «i»

A l'occasion de son voyage en Namibie, son cinquième à l'étranger, Félix Tshisekedi a répondu à plusieurs questions sur la politique en République démocratique du Congo. Beaucoup de petites phrases qui font couler beaucoup d'encre.

Après les démonstrations de force du camp Kabila, Félix Tshisekedi voulait, dit-on dans son entourage, reprendre la main et clarifier quelques points. « Le président que je suis n'acceptera pas d'être juste un président qui règne mais qui ne gouverne pas », a mis en garde le nouveau chef de l'Etat congolais.

La semaine dernière, son prédécesseur Joseph Kabila a réuni autour de lui les chefs des partis de sa coalition, le FCC, puis ses députés. Il revendique le contrôle des trois quarts des sièges des assemblées nationale et provinciales. Son camp demande au président Tshisekedi de nommer un Premier ministre issu de ses rangs.

Vers une cohabitation ?

Mais pour le nouveau chef de l'Etat congolais, issu des rangs de l'opposition, « il y a un groupe qui prétend être la majorité, on attend de l'identifier et ensuite nous irons dans des discussions ». C'est ce qu'il a dit à la communauté congolaise de Windhoek. Or, la Constitution congolaise lui permet à tout moment de nommer un informateur – un homme de confiance – pour identifier cette majorité, mais jusqu'ici, il s'y était refusé.

Est-ce qu'on s'achemine vers une cohabitation ? Pas si sûr, car à la presse, Félix Tshisekedi a aussi admis l'existence d'un accord avec la camp Kabila, mais « pour que l'alternance se passe pacifiquement », a-t-il souligné. L'autre objectif, a expliqué le chef de l'Etat congolais, c'est qu'il y ait « une coalition avec le camp de Joseph Kabila ».

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