L’Eglise du Christ au Congo (ECC), plus grande organisation protestante de République démocratique du Congo, qui s’était déjà illustrée dans les dénonciations des allégations de corruption dans les assemblées provinciales, a interpellé ce mercredi Félix Tshisekedi sur la moralité des prochains ministres.
L’Eglise du Christ au Congo (ECC) continue sa campagne dite de moralisation de l’espace politique. En perspective de la formation du nouveau gouvernement, elle interpelle le président Félix Tshisekedi sur la qualité du personnel politique qui devra composer la nouvelle équipe dirigeante.
« Aux acteurs politiques de s’en tenir à la rigueur du critérium de moralité, éviter les personnes qui se sont rendues coupables de viol sur les mineurs, harcèlement sexuel, détournement des deniers publics, délits d’initié », a déclaré Pasteur Eric Nsenga Nshimba, porte-parole de l’ECC.
« Un code de bonne conduite »
Pour sa part, la veille, Félix Tshisekedi en visite en Namibie, avait annoncé le début des tractations pour la composition de cette équipe gouvernementale. Et il en a profité pour prévenir les futurs ministres : « Je proposerai un code de bonne conduite à nos partenaires pour que nous marchions ensemble en respectant les règles établies. »
Pour matérialiser son engagement dans cette lutte pour la moralisation de l’espace politique, l’Eglise du Christ au Congo annonce la tenue prochaine d’une grande concertation des organisations de la société civile dont les confessions religieuses dans le but « de créer une dynamique interne susceptible de canaliser et d’accompagner l’action politique en RDC ».