Pour sa 11ème édition, le Tour du Rwanda, qui s’élance ce dimanche 24 février de la capitale du pays, Kigali, vit une petite révolution. La course la plus populaire d’Afrique propose cette année un plateau relevé comme jamais, avec des équipes européennes de très haut niveau et les meilleures sélections africaines. Une montée en gamme souhaitée par l’Union Cycliste Internationale (UCI).
Avec notre envoyé spécial au Rwanda,
C’était un coup de pouce attendu, logique, presque inévitable pour le petit Tour qui grimpe. En avril 2017, l’UCI annonçait pour son calendrier 2019 un passage de la boucle rwandaise de la catégorie 2.2 à la 2.1. Un petit point qui ne vous dit peut-être rien, mais qui change tout : désormais, les équipes du plus haut niveau mondial (World Tour ou Continental Pro) peuvent être invitées.
Deux ans plus tard, sur le parking du Classic Hôtel de Kigali, les bus des équipes sont grimés, par exemple, aux couleurs d’Astana ou de Direct Energie, deux grandes habituées du Tour de France et des courses majeures du calendrier.
« On est curieux, explique Jean-Ren&...