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Burkina: le nouveau Premier ministre dévoile son cap devant les députés

En articulant la feuille de route de son gouvernement autour du devoir de relever les défis sécuritaires, l’exigence d’apporter une réponse à l’effritement de la cohésion sociale, l’obligation d’instaurer une gestion plus vertueuse des affaires publiques et la dynamisation de l’économie nationale, le nouveau Premier ministre burkinabè, Christophe Dabiré, vient d’obtenir le quitus des députés pour le début de sa mission. Nommé le 21 janvier dernier par le président Roch March Christian Kaboré, Christophe Dabiré a dévoilé aux députés sa déclaration de politique générale.

Le premier défi auquel doit faire le nouveau gouvernement, est de rétablir la sécurité dans tout le pays selon le Premier ministre. Christophe Dabiré a insisté sur la mobilisation de tous les Bukinabè pour venir à bout du terrorisme.

« Pour relever le défi sécuritaire, nous devons apporter des réponses vigoureuses et diligentes à toutes les attaques dont notre pays est l’objet afin de restaurer la paix, la sérénité et la quiétude dans la cité. Mon gouvernement apportera toutes les ressources nécessaires à l’amélioration des actions de nos forces armées nationales et de nos forces de sécurité intérieure sur le terrain », a déclaré le nouveau Premier ministre devant les députés.

La dégradation progressive de la situation sécuritaire a des conséquences néfastes sur la cohésion sociale a noté le Premier ministre, en citant en exemple les récentes tueries de Yirgou. D’où la nécessité de ressouder au plus vite le tissu social.

« Elle est en train de saper progressivement certaines de nos valeurs fondamentales légendaires comme notre tradition de tolérance, d’hospitalité et de coexistence pacifique au sein des communautés, a lancé Christophe Dabiré. Les récents conflits communautaires, en particulier celui de Yirgou, ont montré qu’il est impérieux de préserver cette spécificité propre au Burkina Faso. C’est le lieu pour moi de condamner avec la dernière énergie ces événements mlheureux, horribles, inacceptable que rien ne justifie ».

Christophe Dabiré a réitéré l’appel du président du Faso à l’endroit des syndicats pour une trêve sociale et il promet de relancer le cadre de dialogue permanent entre le gouvernement et ses partenaires sociaux.

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