Lundi soir 11 février s'est ouvert à Accra le sommet économique Afrique-Allemagne, qui se terminera ce mercredi. Après Berlin en 2015 et Nairobi en 2017, cette troisième édition entend créer une plateforme pour faire dialoguer investisseurs privés allemands et entreprises africaines. L'Allemagne, encore peu présente sur le continent, entend rattraper son retard commercial à marche forcée.
Quelque 500 participants, politiques ou acteurs de l'économie allemande et africaine, sont réunis jusqu'au 13 février dans la capitale ghanéenne pour dialoguer du climat des affaires. L'objectif est d’attirer des investisseurs privés allemands vers le continent.
Si de grands groupes sont déjà présents, comme Volkswagen, Fraport dans l'aéroportuaire ou Siemens dans le secteur de l'énergie, l'initiative vise cette fois à toucher les petites et moyennes entreprises.
Selon Afrika-Verein, l’association de promotion des relations économiques entre les pays africains et l’Allemagne, les quelque 800 entreprises allemandes ont créé plus de 200 000 emplois à travers le continent. Mais Berlin veut frapper plus fort. L'initiative « Compact with Africa », annoncée en 2017, était déjà un premier pas vers la coopération germano-africaine.
Lors de sa visite en août dernier au Ghana, la chancelière Angela Merkel avait rappelé que ces partenariats « gagnants-gagnants », capables de créer des emplois et booster le transfert de technologies, étaient aussi un moyen d'endiguer le flux migratoire vers l'Europe.