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Réfugiés : UNHCR compte rapatrier chaque semaine 1400 réfugiés burundais vivant en Tanzanie

Deux convois par semaine avec un maximum de 700 réfugiés par convoi devraient être organisés. Cette décision est l’une de 9 autres prises le 19 mai dernier dans la réunion tripartite sur le rapatriement des réfugiés burundais vivant en Tanzanie. La République Unie de Tanzanie, la République du Burundi et le Haut-Commissariat des Nations-Unies se sont tous mis d’accord sur le principe de volontariat.

Une fois que tous les réfugiés accepteraient de rentrer, d’ici 4 ans les camps des réfugiés en Tanzanie seront fermés. Le HCR et ses partenaires ont pris l’engagement pour que le processus soit digne et sécurisé. Et cela pour tout réfugié  voulant rentrer au Burundi.

Selon UNHCR, la Tanzanie abritait 269 171 réfugiés et demandeurs d’asiles burundais  depuis  septembre 2017. En effet,  jusqu’au  30 avril  2021,120 456 réfugiés ont déjà regagné le bercail.

L’union fait la force

Au sortir de la réunion tripartite, le Burundi, la Tanzanie et l’UNHCR se sont entendus de conjuguer leurs efforts pour mettre fin au   rapatriement.

La part de chacun des trois est indispensable pour un rapatriement volontaire, digne et sécurisé. C’est pourquoi, HCR, le Burundi; la Tanzanie ont humblement accepté de continuer consentir leurs efforts  pour ce rapatriement des burundais.

L’Etat burundais représenté par    son ministre de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique  a promis de faciliter au niveau de l’OBR. Et d’aménager les voies routières et de construire un centre de transit des réfugiés appuyé  par HCR. Pour ce, les bagages des réfugiés doivent être bien sécurisés avec la question douanière.

La Tanzanie est prête à continuer de les abriter et  poliment laisser partir ceux qui le veulent, a déclaré George Simbachawene, ministre de l’intérieur.

Le représentant de HCR  au Burundi Abdul  Karim  Ghoul a témoigné que le HCR réaffirme son soutien dans le rapatriement volontaire et sécurisé. Il sollicite  les bailleurs de fonds à rester à leur côté pour leur faciliter la tâche  pour mettre en pratique son engagement de contribuer à une intégration durable des réfugiés.

Les grandes closes de la 22è  réunion tripartite

  1. Observer les protocoles, de prévention et de contrôle régionaux, nationaux et internationaux de l’OMS et covid19 tout au long du processus de  rapatriement volontaire.
  2. Organiser deux convois de retour par semaine avec un max. de 700 personnes par convoi, en respectant le Principe de volontariat,  de la sécurité et de la dignité.
  3. Multiplier les efforts de plaidoyer et de collecte de fonds pour soutenir le rapatriement volontaire et rendre durable la réintégration au Burundi.
  4. Organiser les  visites  « Go and See» et « come and tell » pour permettre aux réfugiés de prendre une décision claire sur leur retour.
  5. Améliorer les centres de transit et respecter les mesures Covid-19, les cas échéant.

Lire aussi : RDC-Uvira : Le rapatriement, rien que le rapatriement (Réfugiés burundais)

Le travail accompli est satisfaisant mais il est loin d’être terminé,  a signalé le représentant du HCR au Burundi Abdul Karim  Ghoul. 120 456 réfugiés ont déjà regagné le Burundi. Le représentant de HCR  au Burundi se dit satisfait de l’étape déjà franchie, mais il y a encore à faire. C’est grâce à la  part de chacune des parties concernées que le tout a été  réalisé, a ajouté ce dernier. Il est conscient que ce n’est pas chose facile  d’atteindre leurs fins, buts, atteindre leurs objectifs car ça nécessite beaucoup de détermination.

Pour ce, ce dernier a profité de cette occasion d’encourager les concernés de continuer à travailler corps et âme pour une bonne réalisation de ce qu’ils viennent de promettre.

Il prône aussi d’un rapatriement rassurant car les réfugiés ont aussi de rêves a qu’ils veulent réaliser d ou il a interpellés toute personne qui le peut à contribuer dans l’intégration durable des réfugiés burundais.

Par Dorine Dusabe

 

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