69 détenus de la prison centrale de Gitega ont été relâché ce Jeudi 18 juillet à la célébration de la journée internationale des prisonniers. Le Ministère de la Justice et Garde des Sceaux dans l’objectif d’améliorer les conditions de vie dans les prisons du Burundi confirme une surpopulation et rassure. Certaines mesures ont été déjà prise pour réduire le nombre des prisonniers dans les prisons.
À l’occasion de la journée internationale des prisonniers, baptisée « Mandela Day « , le premier vice-président de la République, accompagné du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux , s’est joint aux détenus de la prison centrale de Gitega ce Jeudi 18 juillet. À cette occasion, 69 détenus dont 9 femmes ont été libérés.
M. Sindimwo, a demandé à ces prisonniers libérés de bien se comporter pour ne pas retourner en prison. IL a aussi exhorté les juges à travailler avec diligence, car certains détenus passent de longues périodes en prison pour des affaires moins importantes, tels que le vol de poules ou de bananes.
Cette journée a été célébrée à l’entrée de la prison centrale de Gitega. Cette prison compte actuellement environ 1 200 détenus dont 400 n’ont pas encore été condamnés, selon le représentant de ces détenus « Capita ». Cet ancien détenu déplore la lenteur du traitement des dossiers pénaux.
Aimée-Laurentine Kanyana, la ministre ayant dans ses attributions, la Justice et Garde des Sceaux a déclarée que malgré les chiffres excessivement élevés des prisonniers, l’État continue de tout mettre en œuvre pour réduire le nombre pénitentiaire et que certaines mesures ont déjà été prises.
Mme Kanyana reconnaît toutefois qu’il y a des personnes qui sont arrêtées par ignorance, pauvreté et le fait de ne pas connaître la loi. C’est la raison pour laquelle une émission sensibilisant la population à la prévention des conflits et connaitre la loi est diffusée sur la chaîne de la Radio Télévision Nationale du Burundi (RTNB).
Ainsi, par le biais du Plan National du Développement , le ministère de la Justice et Garde des Sceaux a mis en œuvre des projets de développement de la population afin de lutter contre la pauvreté qui fait partie des causes de l’emprisonnement. Et pour éviter les conflits fonciers, la ministère aide à l’enregistrement et à la conservation des copies de jugement, en particulier en cas de litiges fonciers. » Des jugements sont également rendus sur place pour éviter les conflits entre les justiciables », a-t-elle signalé.
Une Unité de protection pour les victimes, les témoins et les autres personnes à risque. Celle-ci travaille 24/24 heures dans le seul souci de recevoir les doléances des justificiables , a déclaré Aimée-Laurentine Kanyana, ministre de la Justice et Garde des Sceaux. Les sensibilisations sur le travail de cette Unité va bientôt commencer et un numéro de téléphone sera distribué au public, en particulier aux plaignants afin qu’ils puissent avoir des informations sur toute information liée aux affaires judiciaires.
Retenons que le Burundi compte aujourd’hui plus de 8 millions de sa population, il a 11 prisons. Elle heberge 10.000 detenus, la moitié d’eux n’est pas encore condamné.