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RDC-UVIRA : Une marche de la nouvelle société civile étouffée par la police nationale congolaise

Rappeler aux autorités leurs promesses et le besoin de toute la population uviroise, et en particulier ceux de sinistrés de la ville et territoire. S’agissant de curage des rivières qui ont endeuillés les familles, la réfection de tous les ponts emportés par ces rivières, le lotissement mais aussi les kits abris et vivres pour tous les sinistrés sont les réclamations des manifestants de la marche et manifestation organisée ce mardi par la nouvelle société civile axe Sud-Kivu.

Une marche pacifique organisée par la nouvelle société civile dont les participants sont les sinistrés de la catastrophe naturelle d’Avril dernier, est dispersée par la police congolaise. Les coups des balles réelles et des gaz lacrymogènes ont été tirés pour neutraliser les manifestants.

Deux sinistrés ont été arrêtés par la police et relâchées après une dénonciation confirme la nouvelle société civile congolaise axe sud de la province du Sud-Kivu.

Les sinistrés déplorent le comportement des autorités qui ne les facilite pas de faire parvenir leurs doléances au gouvernement. Antoinette Kabaila, une sinistrée, confirme que leur besoin était juste de déposer leur memo au maire de la ville qui à son tour l’envoyer à sa hiérarchie.

André Byadunia coordinateur de la nouvelle société civile félicité la bravoure des manifestants malgré la résistance de la police. Ce dernier confirme que leur mémorandum a été déposé à la mairie.

Des sources proches de la maire confirment que la marche pacifique n’a pas respecté la procédure normale mais aussi dans cette période d’urgence sanitaire, les attroupements sont interdits.

Pour rappel, le lundi 13 juillet deux manifestations ont étés interdites par les autorités urbaines. Il s’agit d’un sit-in organisé par le mouvement citoyen lutte pour le changement Lucha RDC avec les sinistrés afin de plaider pour cette même cause. A l’issu de ce dernier, cinq personnes ont été arrêtées et relâchées quelques heures après. Mais aussi une marche pacifique du regroupement politique dans le cadre de la contestation la proposition de Rosard Malonda à la tête de la commission électorale nationale indépendante CENI.

Par Joséphine Mungubi

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