24 filles sinistrées des catastrophes naturelles d’avril dernier dans la ville et territoire d’Uvira, hébergées dans les sites institut technique Olive Lembe et école primaire Tanganyika, ont participé à une compétition vidéo ce lundi 22 Juin organisée par l’organisation Initiative des jeunes filles en Action (IJEFA).
L’activité consistée à présenter une vidéo enregistrée contenant un message de sensibilisation sur le droit à la santé sexuelle et reproductive.
Selon cette ONG, ce concours intervient dans le cadre d’assurer la continuité des sensibilisations des jeunes filles sur le droit à la santé sexuelle et reproductive (DSSR), malgré la situation difficile que traversent ces dernières dans des sites d’hébergement.
Pour la coordinatrice d’IJEFA, cette activité de sensibilisation des jeunes se faisait porte à porte dans la ville d’Uvira, mais vu la situation actuelle, il est important de changer des méthodes dans l’objectif de faire passer le message aux victimes. Elle ajoute en précisant que l’objectif principal est de continuer d’améliorer l’accès à l’information correcte sur le DSSR et aux méthodes de planification familiale et de la contraception dans les sites de sinistrés et des familles d’accueil.
Sahara Susuli déclare que les demandes dépassent largement l’offre de service suite aux moyens très limités à leur niveau, d’où l’appel est lancé aux différents bailleurs des fonds pour appuyer cette jeune organisation pendant cette période d’urgence.
A cette occasion, les gagnantes de la compétions ont eu chacune un téléphone portable de marque Androïde les permettant de rester en contacte permanant avec IJEFA pour des différentes questions liées à la santé sexuelle et reproductive de toutes les filles sinistrées de ces deux sites d’hébergement.
Les bénéficiaires de leur côté disent reconnaitre les efforts fournis par IJEFA dans cette période pour assurer une bonne sensibilisation et un appui en bande hygiénique dans cette période cruciale. Fabrice Bernadette l’une des gagnantes appelle IJEFA à multiplier ces genres d’activités dans d’autres sites tout en les apportant le kit de dignité pour leur hygiène menstruelle.
Pour se protéger contre coronavirus, les cinquante invités ont reçu chacun un cache-nez à l’entrée de la salle.
Par Joséphine Mungubi