Les symptômes d’avortement, les stresses du manque de l’eau potable, certaines avec les cicatrices des blessures sur le corps, est la situation des femmes enceintes rescapées de la catastrophe naturelle d’avril dernier en ville et territoire d’Uvira se trouvant dans différents sites de la place. Conscient de la situation, le groupe des volontaires pour la maternité sans risque GVP MASAR les a consultés ce vendredi.
Le président de la jeunesse du quartier Kavimvira, témoigne que les femmes enceintes hébergées à l’école primaire de Kavimvira, Ezio et l’institut Kalimabenge, présentent des menaces d’avortement permanent depuis l’évènement du 17 avril.
Kiza Tinika Sadiki lance un appel vibrant à toutes organisations humanitaires de la ville.
Pour sauver les vies de ces femmes et leurs fœtus, l’organisation groupe des volontaires pour la maternité sans risque GVP MASAR assiste douze femmes enceintes du site de kimbangu en consultation prénatale.
Cette organisation facilite l’accouchement sécurisé pour les femmes de ce site qui étaient à terme de leurs grossesses et propose le planning familial pour celles qui sont intéressées enfin d’éviter les grossesses non désirées.
Le coordinateur national du GVP MASAR précise que les femmes ont besoins de l’assistance sanitaire même si d’autres organisations se préoccupent des vivres et non vivres.
Nondo Jess-Alfred dit focaliser leur assistance à ce site vue que leurs moyens est insuffisant. Selon lui, leur organisation est sans appui extérieur d’où un appel est lancé à tous les bailleurs de fond pour secourir ces femmes enceintes en situation de précarité très avancée.
Cette responsable de GVP MASAR appelle le gouvernement à ne pas affecter le fond loué à la santé de reproduction et la planification familiale pour d’autres calamités.
Il est à noter qu’après cette consultation chacune de ces femmes a eu une pièce de pagne.
Par Joséphine Mungubi