Certains robinets de la ville et territoire d’Uvira sont servis en eau potable de la REGIDESO depuis ce vendredi 29 mai. Ceci intervient après une carence de plus d’un mois en eau de la REGIDESO dans toute la ville. Cette société annonce que les travaux de construction de la centrale de captage d’eau provisoire seraient à la phase terminale à Mulongwe.
Selon le responsable de la REGIDESO à UVIRA, dans le cadre d’essai, les robinets de différentes avenues du sud de la ville ont été bénéficiaires. Rusimbana Musafiri Venas précise que les travaux de conduite d’eau demandent les moyens considérables vu les dégâts causés par les inondations du 17 avril dernier.
Il appelle les abonner à s’acquitter des factures impayées pour pallier à cette situation les plus tôt possible.
Le chef de centre de la REGIDESO rassure que cette eau, est potable et buvable en se réjouissant du travail battu jusqu’à ce jour.
La population uviroise qui était pendant tout ce temps sans eau potable remercie la REGIDESO et ses partenaires pour ces efforts fournis.
La nouvelle société civile congolaise axe Sud de la province du Sud-Kivu présente le sentiment de satisfaction et d’encouragement aux responsables de cette société mais aussi à l’État qui s’est impliqué en fin de trouver cette solution provisoire.
André Bydunia Machaka interpelle les autorités étatiques et les responsables de cette société de ne pas être distraits avec cette centrale qui est provisoire. Ce responsable de cette structure citoyenne appelle les concernés à accélérer avec les démarchés pour la construction du site de captage définitif qui pourra répondre convenablement aux besoins des habitants d’uvira en eau potable.
Pour rappel, Depuis le 17 Avril dernier, la ville d’uvira a été dépourvue en eau potable suite aux inondations de la rivière Mulongwe qui avait emporté le captage d’eau de la REGIDESO.
Pendant ce mois, les habitants s’en provisionnaient en eau des rivières, du lacs et certaines eaux des sources Nungwe et Tibiti qui coulaient sur des bornes fontaines construites par l’organisation ACTED.
Par Joséphine Mungubi