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SOCIETE

RDC-UVIRA : Certaines préoccupations restent en suspens malgré le déconfinement

Réjouissant du déconfinement et levé de l’état d’urgence par le président de la République Démocratique du Congo (RDC), Félix Tshisekedi, quelques préoccupations restent en suspens au sein de la population congolaise ; notamment celle de la ville et territoire d’Uvira. 

Pour certaines échangées avec Le Journal.Africa, la réouverture des églises et frontières était une priorité pour elles.

Cette inquiétude est du coordinateur de la nouvelle société civile congolaise ce vendredi après la déclaration du président congolais ce jeudi 22 juillet à la chaîne nationale RTNC Kinshasa. 

Pour cette structure citoyenne, déconfiner seulement les grands événements liés aux commerces et aux loisirs et non pas permettre l’accès des personnes aux cultes c’est les pénalisé d’autant plus que la constitution donne ce droit.

Cette dernière regrette du fait qu’aucune mesure n’a été prise pour relancer l’économie au moment où le taux de change grimpe et affecte directement le citoyen.

André Byadunia son coordinateur pense que pour relancer l’économie en RDC après le déconfinement, le gouvernement devrait tout faire pour stabiliser la monnaie locale et permettre aux investisseurs locaux de pousser haut l’économie, surtout en allégeant les taxes, impôts et autres charges de l’État qui pèsent déjà sur eux et frappaient aussi par la COVID 19 pendant les quatre mois du confinement. 

Pour Evariste LOKETO, un Analyste et Coordinateur de projet et chargé de Communication au centre de recharge pour l’anticorruption à Uvira, Cette décision du chef de l’Etat qui rouvre aussi les écoles à partir de ce 03/08/2020 reste à désirer, malgré les dégâts qu’a connu la ville d’Uvira suite aux inondations diluviennes du 17 avril dernier.

Pour lui, Considérant aussi la réouverture des établissements public (bars, boîtes de nuit, et bientôt les églises et les chambres des prières), il est convaincu qu’après la levée de l’Etat d’urgence, le gouvernement va manifester un laisser-faire pour le respect des mesures barrières.

Cet Analyste craint la deuxième vague de la Covid-19 qui risque d’être plus fort et mortelle que cette première vague et où les enfants que le gouvernement, la communauté internationale et le reste de la communauté doivent à priorité protéger, seront les premières victimes. 

Par Joséphine Mungubi

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