En visite à Uvira , le Ministre d’État Aimé Boji Sangara a allié solidarité, sécurité et dialogue politique. Soutenant les blessés de guerre et rencontrant les autorités locales, il a incarné l’engagement du gouvernement pour la stabilité de l’Est de la RDC. Cette mission a profondément marqué les communautés par son impact concret.
Le Ministre d’État et Ministre du Budget de la République Démocratique du Congo, Aimé Boji Sangara, a effectué une visite officielle à Uvira, dans le Sud-Kivu, le lundi 21 juillet 2025. Cette mission, à la croisée des enjeux humanitaires, sécuritaires et politiques, a incarné l’engagement du gouvernement central à promouvoir la stabilité et le bien-être des populations de l’Est du pays.
Arrivé via la plaine de la Ruzizi depuis le Burundi, le ministre a été reçu avec les honneurs militaires au poste frontalier de Nyamoma. Il était entouré de personnalités de premier plan, dont le maire intérimaire d’Uvira, Kifara Kapenda Kik’y, le commandant des FARDC en ville, Colonel Joseph Tipi, ainsi que des responsables provinciaux et locaux.
Dans un geste exceptionnel pour un haut dignitaire, Aimé Boji s’est rendu à Luvungi, une zone proche des lignes de front, pour mieux comprendre les défis sécuritaires sur place. Ce déplacement emblématique reflète la détermination du gouvernement à appréhender les réalités militaires et communautaires directement sur le terrain.
De retour à Uvira, le ministre a dirigé une réunion à huis clos du Conseil provincial de sécurité aux côtés du gouverneur Jean-Jacques Purusi Sadiki. Les échanges ont porté sur les enjeux sécuritaires et les perspectives de développement pour la région.
Un appui tangible aux blessés de guerre
Sur le plan humanitaire, Aimé Boji a visité plusieurs établissements de santé, notamment l’hôpital général de Kasenga, l’hôpital général de référence d’Uvira et l’hôpital militaire de Kimanga.
Ces structures accueillent de nombreux blessés, civils et militaires, touchés par les récents conflits dans la région. À l’hôpital militaire, le ministre a offert 100 matelas pour pallier le manque criant d’équipements, les patients étant souvent contraints de dormir à même le sol. Chaque blessé a également reçu une somme de 50 dollars américains, un geste de soutien largement apprécié par les soignants et les bénéficiaires. Le Dr Benjamin Kabeya, médecin-chef de l’hôpital militaire, a salué cette initiative :
« C’est une première qu’un haut responsable civil visite notre établissement. Ce soutien renforce notre moral et illustre une véritable solidarité nationale. »
Pour conclure sa visite, le ministre a rencontré des représentants de la société civile, des mutualités, des députés provinciaux et des leaders des résistants Wazalendo. Ces discussions confidentielles témoignent de l’importance d’un dialogue constant entre les autorités et les citoyens pour consolider la résilience des communautés.