Dans une conférence-débat tenue ce dimanche 2 février à Bujumbura, devant la diaspora congolaise du Burundi, Me Elekano Mwewa Jean Jacques, conseiller culturel à la présidence de la République Démocratique du Congo, confirme la nationalité congolaise aux Banyamulenge en relayant le discours de son président de la république Félix Tshisekedi, prononcé à Londres au Royaume Uni le dimanche 19 janvier.
En répondant à cette question qui lui a été posé par un de ses compatriotes qui s’est dit ressortissant du territoire de Fizi d’où se trouve la commune Mulenge, Me Elekano fait référence à ce discours en peu des mots et dit ‘‘Mon président de la République, devant ses compatriotes, avait dit’’ :
«Les Banyamulenge sont des congolais. Arrêtons de nous haïr. Ils sont restés en RDC génération en génération. C’est comme vous qui a pris la nationalité ici. Il est anormal qu’on ne vous considère» a tranché Félix-Antoine Tshisekedi. »
Le porteur d’un message d’espoir selon lui, mais étonne l’assemblée selon les participants en répondant à la question de la nationalité congolaise pour les Banyamulenge ; Me Elekano se défend en disant que le président Félix Tshisekedi a fait que rappeler l’article 6 de la loi n°04/024 du 12 Novembre 2004 relative à la nationalité congolaise qui stipule que:
« Est congolais d’origine, toute personne appartenant aux groupes ethniques et nationalités dont les personnes et le territoire constituaient ce qui est devenu le Congo (présentement la République Démocratique du Congo) à l’indépendance.»
Ce politicien a rappelé ses compatriotes que se sont eux qui ont donné cette nationalité collectives à ses frères Banyamulenge en votant massivement oui lors du référendum constitutionnel du 18 au 19 décembre 2005. Le résultat a été un oui à près de 85 %.
Un silence de quelques poussières des minutes laissant une question au podium ; à qui est la faute?
Selon lui : « Étant nos frères, nous devons vivres avec eux en paix. Mais pour répondre à vos inquiétudes une solution peut être trouvé en organisant des élections locales, municipales et communales. »
Par Freddy Bin Sengi