En cette période des préparatifs des fêtes de fin d’année, les chauffeurs de taxis et taxis bus exerçant ce métier dans la ville de Kinshasa ont, pour la énième fois, augmenté le prix de la course sur tous les itinéraires sans l’avis favorable des autorités compétentes.
Les prix des transports en commun sont passés, il y a quelques jours, de 500 à 1000, voire 1500 FC, à Kinshasa la capitale congolaise, soit une hausse de plus de 100%.
Ces prix varient à tout moment selon les circonstances. Il suffit d’une menace de la pluie, d’un grand engouement de la population dans un arrêt, ou encore des problèmes d’embouteillages, pour que le tarif du transport puisse être revu à la hausse.
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Les habitants préfèrent se promener à pied
Dijeannot Bolola, fonctionnaire de l’Etat, déplore le comportement de certains chauffeurs avec leur système de demi-terrain. “ Les chauffeurs nous compliquent la tâche pour atteindre le centre-ville, soit ils font descendre les passagers en route si nous refusons de payer 1500 FC pour quitter UPN jusqu’à Zando, le marché central, soit ils prennent l’argent à l’entrée du bus. C’est un comportement à ne pas encourager ”.
Une situation qui torture encore la population déjà avec un faible pouvoir d’achat. Ce comportement est aussi copié par les chauffeurs de moto taxi de Magasin à victoire, qui ont haussé le prix de la course en moto de 1500 FC à 3000 FC, voire même 4000 FC.
De la même manière que l’autorité doit assurer la santé, la sécurité de la population, elle doit également veiller à sa mobilité en mettant à sa disposition des moyens de transport confortables et en veillant sur les prix des transports privés.
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Josué Kid