Le retard pris dans la formation du gouvernement, est salué par l’activiste de la société civile congolaise, Pamela Furaha. Pour elle, si le motif est le vœu de la représentativité de la femme, il faut attendre jusqu’à ce que les partis politiques se plient devant cette exigence.
Pour la Présidente de l’Association des Femmes Solidaires (AFS), ” il n y a pas lieu de transiger, tant que le quota de la femme ne sera pas pris en compte, dans les instances de prise des décisions.”
S’appuyant sur la constitution de la RDC, Pamela Furaha, a jeté des fleurs au Président de la République Félix Tshisekedi et au Premier Ministre Sama Lukonde, qui ont manifesté la volonté de voir la gent féminine bien représentée dans l’exécutif avec un pourcentage considérable.
Aux femmes, Madame Pamela Furaha a exhorté de se forger pour mériter. A l’en croire, la femme ne doit pas attendre seulement le mois de mars pour se faire valoir, mais par contre mettre à chaque occasion ses potentialités au devant de la scène.
“Que les femmes s’intéressent à la gestion de la chose publique, plutôt que passer tout le temps à suivre les séries télévisées”, a insisté Madame Pamela Furaha.
Pour cette activiste de la société civile, “les femmes ont des problèmes propres à elles et seule leur voix peut compter dans ces circonstances-là”, ainsi, “associer les femmes à gérer les instances de prise des décisions, serait une solution salutaire”, a déclaré Madame Pamela Furaha.
“Les femmes sont parfois victimes de viols et autres violences, faute de représentativité considérable, personne ne viendra plaider leur cause, si ce n’est elles-mêmes”, a indiqué la Présidente de l’ASF.
“Que les femmes se lèvent et fassent entendre leur voix. Et surtout, saisir les opportunités de la vie”, a-t-elle recommandé.
Junior Ngandu