Une bombe a explosé dans le camp militaire Katindo à Goma dans la soirée de ce jeudi 7 avril. Cet engin explosif a été déclenché dans le bistrot Werra Maison Mère, aux environs de 19h00. Le Bilan officiel communiqué la matinée ce vendredi par l’autorité provinciale, renseigne 6 personnes mortes sur place et une dizaine des blessées admises pour des soins à l’hôpital du même camp militaire.
Tôt ce vendredi 08 avril, le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-général Constant Ndima, s’est rendu sur le lieu de l’incident. Si les premières sources parlent d’une grenade qui aurait été dégoupillée par un militaire en état d’ébriété, pour le gouverneur militaire, à première vue, il s’agit d’un « engin improvisé » qui a causé ces énormes dégâts.
L’option d’une attaque djihadiste n’est pas exclue…
Sur place, après une inspection du lieu du drame, le gouverneur Constant Ndima n’écarte pas la piste d’une attaque terroriste. L’autorité provinciale reste tout de même dans l’attente des résultats des enquêtes de la police scientifique.
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«L’endroit est sécurisé pour que la police scientifique enquête afin qu’on sache s’il s’agit de quel engin. Mais à première vue sur le lieu, j’ose croire qu’il y avait des déflagrations pareilles. Ce n’est pas ce que j’ai appris par ici par là qu’il s’agit d’une grenade. Au vu des impacts et déflagrations, j’estime que ça doit être un engin explosif improvisé (…) Nous sommes dans la province où nous faisons face aux djihadistes, au terrorisme. Que la population ne cède pas à cette terreur. Les enquêtes sont en cours pour déterminer de quoi il s’agit», a expliqué Constant Ndima.
Les victimes qui ont péri dans cette explosion s’agit, d’un lieutenant-colonel, d’un capitaine, des trois femmes et d’un enfant. Ces deux officiers travaillaient à la logistique de la 34e région militaire.
Annoncé ce jeudi soir dernier sur son compte twitter, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, parlait de huit morts. Après des fouilles et vérifications, il s’est avéré que deux des personnes annoncées mortes sont toujours en vie mais grièvement blessées.
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Augustin Sadiki