Le Coordonnateur de la Dynamique pour une sortie de crise (DYSOC), Jean-Pierre Lisanga Bonganga, est revenu à la charge ce samedi 03 avril 2021, pour rappeler à l’opinion publique congolaise la persistance de la crise de légitimité qui, selon lui, mine le pays par de nombreux blocages depuis l’accession du Président Félix Antoine
Tshisekedi au pouvoir.
Au sujet du temps pris entre la reconfiguration de la majorité parlementaire (fin 2020) jusqu’à la formation du Gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation (toujours en attente), Lisanga Bonganga indexe plutôt le Chef de l’État.
“Le Président Félix Tshisekedi est dépassé par la situation que traverse actuellement
notre pays. Il est bloqué de lui-même, par lui-même et pour lui-même”, a-t-il déclaré à POLITICO.CD
Pour la plateforme de Lisanga Bonganga, plusieurs faits illustrent le blocage et leurs conséquences, notamment la mesure instaurant le couvre-feu. “Le maintien du couvre-feu se révèle aujourd’hui comme une punition infligée au gagne-petit qui vit du petit commerce”, a-t-il poursuivi.
Pour lui, l’insécurité grandissante observée dans la province de l’Equateur, précisément dans la ville de Mbandaka, est également à noter parmi les conséquences du blocage dans la formation du Gouvernement. La DYSOC déplore le fait que depuis que le Gouverneur de la province a saisi la hiérarchie pour solliciter le remplacement du Général et Commissaire provincial de la police qui, selon lui, entretiendrait cette insécurité, cette demande du Gouverneur est restée jusque-là sans suite.
BMB