Plus de 60 combattants de la Convention pour la Révolution Populaire (CRP), un groupe armé actif en Ituri sous la direction de Thomas Lubanga, se sont rendus aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC). Selon les autorités militaires, cette reddition est le résultat des opérations lancées le 26 juillet dernier dans cette province en proie à une insécurité chronique.
Les opérations menées par les FARDC contre les groupes armés en Ituri portent leurs fruits. Le 5 août 2025, environ 60 miliciens de la CRP se sont volontairement rendus aux forces militaires à Bunia. Cette capitulation s’inscrit dans une offensive d’envergure lancée le 26 juillet par le commandement de l’Ituri, avec pour objectif de restaurer la sécurité et l’autorité étatique dans cette province en proie aux conflits.
« Nos forces ont accentué leurs efforts opérationnels. Depuis le début de l’offensive, plus de 60 miliciens de la CRP ont choisi de se rendre. Cette dynamique se maintiendra », a affirmé le lieutenant Jules Ngongo Tchikudi, porte-parole du gouvernement militaire provincial, lors d’une conférence de presse à Bunia.
Ce succès est attribué à la coordination des opérations dirigées par le général Bruno Mandevu, commandant du secteur opérationnel en Ituri, sous les ordres du gouverneur militaire et avec l’appui du lieutenant-général Luboya Kashama Jonny.
À l’occasion de cette reddition, le lieutenant Ngongo a exhorté les autres combattants encore actifs à suivre cet exemple : « Nous invitons ceux qui restent dans la brousse à préserver leur vie en se rendant aux FARDC. » Il a assuré que les opérations militaires se poursuivraient sans relâche jusqu’à la pacification complète de l’Ituri. Il a également garanti que les ex-combattants seraient bien traités, conformément aux normes du droit international humanitaire.
« Une fois rendus, ils bénéficieront d’un encadrement et d’une protection par l’État congolais, dans le respect des principes d’une armée professionnelle », a-t-il ajouté.
La reddition de ces miliciens constitue une avancée notable vers la paix en Ituri. Cependant, un suivi rigoureux des ex-combattants s’impose pour consolider cette dynamique et assurer une sécurité durable aux populations locales.
