Le sénateur Matata Ponyo n’est plus placé en résidence surveillée, a annoncé mercredi 14 juillet, son avocat, Me Laurent Onyemba, contacté par l’Agence France presse (AFP). Il indique que le parquet général près de la Cour constitutionnelle a pris la décision d’annuler l’assignation en résidence de l’ancien Premier ministre dans la soirée.
Soupçonné de détournement de deniers publics, Matata Ponyo est rentré à son domicile sans être accompagné de policiers.
« Sa fuite n’est pas à craindre. Pour la suite de l’affaire, il répondra désormais aux invitations du parquet en homme libre », a expliqué à l’AFP un magistrat, sous couvert d’anonymat.
Mardi 13 juillet, un mandat du parquet près la Cour constitutionnelle ordonnait que M. Matata « soit placé en état d’arrestation provisoire et assigné à résidence » à son domicile.
La justice reproche à l’ancien Premier ministre d’avoir « payé plus de 110 millions USD à des créanciers fictifs, victimes de la Zaïrianisation+ des entreprises étrangères », lorsqu’il était au gouvernement.
La Zaïrianisation est une mesure d’expropriation sans indemnisation d’entrepreneurs étrangers décidée dès 1973 par l’ancien dictateur Mobutu Sese Seko.
Avec l’AFP.