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Crise en RDC : la cheffe de la MONUSCO demande l’implication du Conseil de sécurité afin d'encourager une solution pacifique

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies, madame Leila Zerrougui lors d‘une conférence de presse à Kinshasa, le 16/10/2018. Radio Okapi/Ph. John Bompengo
La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU en RDC Mme Leila Zerrougui a demandé l’implication des membres du Conseil de sécurité afin d’encourager une solution négociée et pacifique à la crise politique qui secoue actuellement le pays. Une crise marquée notamment par la fin de la coalition FCC-Cach décidée dimanche 6 décembre par le président Félix Tshisekedi.

La cheffe de la MONUSCO a rappelé que la protection des civils demeure la « priorité centrale » de la Mission des Nations unies en RDC dont le mandat doit être bientôt renouvelé.

« La situation politique que traverse actuellement la République démocratique du Congo, est très incertaine », a déclaré la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Leila Zerrougui, aux membres du Conseil.

« Nous traversons malheureusement une période de tensions politiques accrues, marquée par des divergences persistantes entre les membres de la coalition au pouvoir », a-t-elle précisé par visioconférence depuis Kinshasa.

Dimanche, le Président congolais, Félix TshiSéKéDi, a annoncé la fin de la coalition, unissant Cap pour le Changement, partisan de l’actuel chef de l’Etat, et le Front Commun pour le Congo, qui regroupe les soutiens de Joseph Kabila. Au vu de ces tensions, la MONUSCO a encouragé les responsables politiques à résoudre leurs différends par le dialogue, et éviter toutes provocations susceptibles d’inciter à la violence. La mission onusienne continuera à faire usage de ses bons offices, pour faciliter une résolution rapide et pacifique de cette situation politique délicate, a assuré Leila Zerrougui.

Concernant la situation dans l’est de la RDC, l’envoyée onusienne a déploré la crise de protection qui persiste en raison des activités des groupes armés en Ituri, au Nord et au Sud-Kivu. Des activités meurtrières qui, selon elle, souligne le rôle crucial que doit continuer de jouer la MONUSCO et sa force d’intervention, pour empêcher les violences commises contre les civils.

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