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Kwilu : les finalistes du secondaire des écoles publiques prennent en charge les professeurs

Les élèves finalistes qui fréquentent les écoles publiques dans la ville de Bandundu, capitale provinciale du Kwilu, se disent inquiets de leur situation concernant la grève de leurs enseignants, alors que leurs amis du privé étudient normalement. Ils ont lancé jeudi 12 novembre un crime d’alarme à l’endroit des autorités compétences.

Les portes des établissements scolaires du secteur public à Bandundu sont restées fermées, à cause de la grève des enseignants amorcée depuis le 13 octobre dernier – au lendemain de la rentrée scolaire – pour la non-satisfaction de leurs revendications par le gouvernement congolais.

La conséquence de cette situation s’abat aux élèves, qui jusque-là, n’étudient pas pourtant ceux du secteur privé sont déjà en avance.

Contacté par Radio Okapi, quelques élèves finalistes s’inquiètent et sollicitent l’implication des autorités compétentes enfin que solution soit trouvée.

« Nous sommes vraiment inquiets ! Nos amis des écoles privées étudient tandis que nous, on n’étudie pas. Nous avons raté beaucoup de cours lorsqu’on était en 5ème à cause du Coronavirus. Comment nous allons faire pour l’examen d’Etat. Nous demandons aux autorités compétentes de régulariser cette situation », a indiqué l’un d’eux.

Pour ne pas rester sans rien faire, certains de ces finalistes ont décidé de trouver les enseignants qui peuvent les encadrer dans le souci de récupérer quelques matières déjà perdues, « moyennant une motivation. »

« Nous sommes organisés, nous avons engagé des enseignants pour les cours de récupération. Par séance, nous donnons 2 000 francs congolais (1 USD). Vraiment, nous sommes inquiets pour notre scolarité », a déclaré un autre élève.

Ces enseignants grévistes attendent le mot d’ordre écrit de Kinshasa pour reprendre le travail, a laissé entendre Fitila Mbey, président du syndicat urbain des enseignants de Bandundu.

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