Le bilan d’une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ADF, vers 23h30 samedi 7 novembre à Kisima en territoire de Beni, fait état de six civils et un militaire tués et au moins quinze maisons incendiées. L’ONG CEPADHO, qui livre l’information, encourage le chef de l’Etat à se pencher davantage sur la question de la sécurité dans ce territoire du Nord-Kivu.
Parmi les six civils tués figurent deux femmes. Ils ont tous été tués dans une attaque attribuée aux ADF samedi vers 23h30. Les assaillants ont pris pour cible la localité de Kisima, en groupement Malambo dans le secteur de Ruwenzori.
Selon le CEPADHO, les rebelles des ADF ont à la fois pris d’assaut le camp militaire des FARDC et fait le porte-à-porte dans le village. Leur incursion aurait duré au moins 4 heures.
Outre les civils tués, quinze maisons ont été incendiées et d’autres pillées. Selon les mêmes sources, les assaillants seraient venus du parc national des Virunga. Les habitants de Kisima vident alors le village et prennent la direction de Beni, Bulongo et Kasindi.
Le CEPADHO parle d’un total de treize civils tués durant ce mois de mois de novembre. Il réitère son appel aux FARDC et aux casques bleus de la MONUSCO à plus d’efforts dans la traque des ADF.
Par la même occasion, l’ONG encourage Felix Tshisekedi à se pencher davantage sur la question de l’insécurité à Beni. Il lui suggère de mettre au cœur de ses consultations actuelles la question de Beni.
Tous les efforts déployés par Radio Okapi pour avoir la réaction de l’armée sur cette situation sont restés vains.
