A Kinshasa, il s’observe un relâchement des gestes barrières dans le chef de la population, a déploré mercredi 23 septembre l’équipe de lutte contre la COVID-19. Pourtant, le non-respect de ces mesures expose plus d’une personne aux complications dues à la pandémie de la COVID-19. Cette habitude se remarque surtout sur le lieu de deuil, dans les églises, dans des fêtes et mêmes dans certaines institutions.
Selon le responsable de l’équipe de lutte contre la COVID-19, Jean-Marie Kayembe, la communication n’a pas été faite convenablement. L’équipe de riposte n’a pas utilisé les canaux qu’il fallait. Il reste confiant que les stratégies beaucoup plus efficientes seront développées pour cibler toute la population :
« La communication doit en premier lieu éviter la stigmatisation (…) Probablement qu’on n’en a pas fait assez, probablement qu’on n’a pas utilisé les canaux qu’il faut. Mais, nous devons ensemble développer des stratégies beaucoup plus efficientes de communication des gens de niveaux divers un tout petit peu comme dans le reste du pays. Ne nous ne décourageons pas ; ensemble, continuons d’exercer cette influence par la communication, une communication permanente et surtout de savoir quelle la population cible à laquelle on s’adresse. »
La RDC avait atteint le seuil dix mille guéris de COVID-19 en date du 22 septembre et que les autres 241 personnes malades restent sous traitement, selon le bulletin sur la COVID-19 apparu en RDC.
