Le procès de Vital Kamerhe et Samih Jammal en appel devant la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe s’ouvre ce vendredi 24 juillet à Kinshasa.
Le procès dit de 100 jours sur le détournement des deniers publics, la corruption et blanchiment des capitaux dont le président de l’UNC a été condamné au premier degré à 20 ans de prison sera en chambre foraine à la prison centrale de Makala.
Ce deuxième degré de juridiction consistera soit à corriger la précédente procédure reprenant tout à zéro, soit à répéter ce qui a été déjà fait, avec les mêmes moyens des preuves.
Le tribunal de grande instance Kinshasa/Gombe avait condamné Vital Kamerhe et Samih Jammal à vingt des travaux forcés.
Le tribunal avait dit « établie en fait et en droit l’infraction de détournement des deniers publics portant sur le montant de 48.831.148 $USD à charge des prévenus Samih Jammal et Kamerhe Lwa Kanyingini Vital ; en conséquence, les a condamnés chacun à 20 ans de travaux forcés.
A cela s’est ajouté l’interdiction pour 10 ans après exécution de la peine, du droit de vote et du droit d’éligibilité en ce qui concerne le prévenu Kamerhe Lwa Kanyingini Vital; l’interdiction d’accès aux fonctions publiques et paraétatiques quel qu’en soit l’échelon à charge du même prévenu.
Le tribunal avait ordonné également la confiscation des fonds contenus dans les comptes des proches de M. Kamerhe (Soraya Mpiana, Daniel Nshangalume et Amida Chatur) ainsi que les « biens immobiliers acquis grâce aux fonds détournés ».