L’Assemblée nationale a entériné le choix des chefs religieux parce que le procès-verbal qu’ils ont établi est clair, a soutenu vendredi 3 juillet, le président du groupe parlementaire PPRD à la chambre basse, le député national, Didi Manara. Selon lui, les tractations pour cette désignation ont eu lieu les 9 et 12 juin 2020 entre les huit chefs des confessions religieuses.
A la séance plénière de jeudi 2 juillet, les députés ont pris connaissance du contenu du process verbal de désignation des délégués des confessions religieuses au bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) pour l’entérinement.
« Le PV nous a renseigné que sur les 8 candidats qui ont pris part à la compétition, M. Ronsard Malonda a obtenu 6 voix sur 8. Le rôle de l’Assemblée nationale est uniquement celui de l’entérinement du choix porté par le collectif des chefs religieux, et cela au regard de la loi portant organisation et fonctionnement de la CENI », a expliqué Didi Manara.
Il a ajouté que l’Assemblée nationale s’est prononcée sur une majorité écrasante qui a estimé que le procès-verbal était clair et que la chambre basse ne pouvait qu’entériner le choix de ce chef religieux.
Cependant Steve Kivuata, secrétaire général de Nouvel Elan, parti membre de la plateforme LAMUKA, affirme que l’entérinement par l’Assemblée nationale du procès-verbal des confessions religieuses portant désignation de Ronsard Malonda comme prochain président de la CENI est « irrégulier ».
Il révèle que le document sur lequel les députés nationaux se sont basés ne porte la signature ni du président, ni du vice-président des confessions religieuses.