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Les nouveaux dirigeants de la SNCC s’engagent à combattre la corruption

Les nouveaux dirigeants de la Société nationale de chemin de fer du Congo (SNCC) ont pris officiellement leurs fonctions mercredi 1er juillet à Lubumbashi. Au cours de cette cérémonie, les différents intervenants, à savoir les présidents du conseil d’administration sortant et entrant ainsi que le nouveau directeur général de cette compagnie ferroviaire, ont tous reconnu que la SNCC nécessitait des réformes pour sa relance. Ainsi un appel a été lancé aux cheminots de se remettre au travail. Ces nouveaux responsables ont affirmé s’inscrire dans la lutte contre la corruption sous toutes ses formes. 

Le président du conseil d’administration sortant, Fridolin Kasweshi, a expliqué les différentes péripéties qu’a connues la SNCC ces vingt dernières années, caractérisées notamment par la baisse de la production et par moment de multiples remous sociaux des agents. Pour lui, la SNCC a besoin de réformes pour qu’elle se maintienne.

Pour son successeur, Kyungu wa Kumwanza, l’heure n’est plus au discours. Il faut passer à l’acte, pour redresser l’entreprise.

Fabien Mutomb, le tout nouveau directeur général, a indiqué que le mal était profond et que la SNCC était malade. Selon lui, l’espoir d’y croire est encore permis. Pour cela, il a invité les uns et les autres au travail, avant de s’engager à mener une lutte contre corruption au sein de la société.

Il compte relever ce défi avec le transport des minerais, dont il veut obtenir 20% de charges pour booster la SNCC. 

Ces nouveaux dirigeants entrent en fonction plus d’une année après leur nomination par ordonnance présidentielle. Cette cérémonie s’est déroulée en présence du directeur de cabinet du ministre du Portefeuille. 

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