La RDC a enregistré une baisse des violations des droits de l’homme en mai 2020, soit 701 violations contre 768 en avril. Ces violations sont attribuables aux groupes armes mais aussi aux agents étatiques, a indiqué le Bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme dans sa note mensuelle.
La proportion des violations perpétrées sur l’ensemble du territoire national est de 38% pour les agents de l’Etat. Il s’agit notamment d’exécutions extrajudiciaires d’au moins 44 personnes, neuf femmes et cinq enfants. Le rapport attribue 62% de violations aux groupes armés, auteurs d’exécutions sommaires d’au moins 275 personnes.
Autre détail : près de 97% des violations ont été commises dans les provinces affectées par les conflits, entrainant ains la mort d’au moins 313 civils, dont 60 femmes et 55 enfants.
Tandis que provinces non affectées par les conflits en ont connu 22 violations, commises en totalité par les éléments des FARDC et la police pour la même période.
Le document note également des violations graves des droits de l’enfant dans le cadre des conflits armés, notamment dans le territoire de Djugu et Mahagi, dans la province de l’Ituri.
Concernant la lutte contre l’impunité, le Bureau conjoint continue d’appuyer les activités des juridictions militaires et civiles. Trois militaires ont été condamnés pour des violations des droits de l’homme sur l’ensemble du territoire national.