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« Ce qui se passe actuellement comme actes de violence ciblés constitue une régression de notre démocratie » (FCC)

 « Ce qui se passe actuellement au pays comme actes de violence ciblés contre des citoyens congolais, contre des parlementaires pour protester contre des propositions de loi constitue une régression nette de notre démocratie pour laquelle tout le monde prétend se battre », a réagi ce mercredi 24 juin le Front commun pour le Congo (FCC).

Le regroupement politique dont Joseph Kabila est autorité morale, accuse le parti présidentiel d’être à la tête de saccages survenus aujourd’hui à Kinshasa. Au cours d’un point de presse tenu ce mercredi, Néhémie Mwilanya, coordonnateur du FCC déplore le silence du chef de l’Etat :

« C’est le parti au pouvoir qui initie ces entraves, alors qu’il sait que le Président de la République a reçu compétence de pouvoir assurer le fonctionnement régulier des institutions. Vous constatez qu’il y a un problème parce qu’une institution est empêchée de siéger alors qu’il y a un garant du bon fonctionnement des institutions qui n’intervient pas ».

Néhémie Mwilanya regrette aussi l’indifférence du ministre de l’Intérieur face aux manifestants.

« En même temps on peut constater que là où des violences sont exercées sur des personnes physiques, qui se trouvent être des députés, en même temps on peut constater qu’au gouvernement nous avons quand même un ministre chargé de la sécurité des biens et des personnes, mais aussi chargé de l’ordre public. Où est ce ministre de l’Intérieur et sécurité ? Quelle est sa raison d’être au gouvernement, avec tous les services qui dépendent de lui. Cette situation est regrettable. Cela soit cesser immédiatement », alerte Néhémie Mwilanya.

Le FCC « condamne et dénonce de la manière la plus ferme et énergique tous les actes prémédités » de vandalisme dont sont victimes les hauts responsables, chefs de partis et regroupements de sa plateforme.

M. Mwilanya affirme que ces actes inquiétants deviennent récurrents et promet que la plateforme chère à Joseph Kabila réservera des réponses proportionnelles au niveau judiciaire, parlementaire et politique.

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