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Actualité.cd : « RDC, déconfinement de la Gombe effectif dès ce lundi 29 juin »

Le déconfinement de la commune de la Gombe, la réaction des partisans de l’UDPS aux propositions des lois sur les condamnations des directeurs généraux de l’OVD et de l’Office des routes sont des sujets que traitent les médias congolais, mercredi 24 juin 2020.

Le gouvernement a annoncé que le déconfinement de la commune de la Gombe sera effectif à partir de lundi 29 juin 2020, restitue Actualité.cd

Pour le média en ligne, cette mesure a été prise à l’issue d’une réunion qu’a conduit le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba avec les différents acteurs impliqués dans la gestion de la pandémie de Coronavirus au pays notamment le ministre de la Santé, celui de la Communication et des Médias, le Gouverneur de la ville de Kinshasa ou encore le coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de la lutte contre la maladie.

A en croire le ministre de la Communication, Jolino Makelele, ce déconfinement ne va pas concerner le marché Central, des commerces avoisinants, des discothèques, des bars, terrasses des écoles, universités, et instituts supérieurs, complète Cas-info.ca

Par contre, précise Le Phare, les entreprises publiques et privées, l’administration publique, les magasins, les sociétés commerciales et industrielles, les firmes de télécommunications, les restaurants, les cafés…sont autorisés à reprendre leurs activités à la même date.

Cette réouverture est conditionnée par le respect de certains engagements, souligne Zoom-eco.net, qui insiste sur l’érection de barrières devant l’entrée des magasins, la désinfection des lieux avant l’ouverture et la prise de température par thermo-flash à l’entrée, la mise en place de dispositifs de lavage de mains, le port obligatoire de masques et la distanciation physique, le réaménagement des heures d’ouverture et de clôture et l’organisation du suivi de l’état de santé du personnel.

Réformes judiciaires

Les trois propositions de loi sur la réforme de la justice initiées par deux députés du Front commun pour le Congo (FCC), plateforme politique dirigée par Joseph Kabile, créent du remous au sein de la classe politique congolaise, constate Le Potentiel. D’après le journal qui cite leurs auteurs, Aubin Minaku et Garry Sakata, il s’agit d’arrêter l’excès de zèle des magistrats du parquet, en les remettant sous l’autorité stricte du ministre de la Justice.

Mais ces lois ont énervé l’UDPS, le parti présidentiel, qui estime que l’intention du FCC est de vouloir assujettir la justice, protéger les criminels et, donc, ramer à contrecourant de la volonté du président Félix Tshisekedi d’instaurer un véritable État de droit en RDC.

Certains motocyclistes mécontents, réputés proches de l’UDPS ont attaqué mardi 23 juin la résidence du député national Aubin Minaku, rapporte 7sur7.cd

Des gaz lacrymogènes ont été tirés par la police nationale, dépêchée sur place pour disperser ce groupe de motards, ajoute le portail.

Aubin Minaku incompris ? s’interroge pour sa part Forum des As, qui explique que l’objectif, derrière n’est autre que de clarifier la teneur du pouvoir d’injonction du ministre de la Justice sur les magistrats du parquet, alors que ses contradicteurs y voient la caporalisation.

Le journal qui cite l’ancien speaker de l’Assemblée nationale, indique qu’au-delà du fait de donner au ministre de la Justice le pouvoir de constater les abus des magistrats, l’une des grandes innovations de ces propositions de loi c’est de créer un cadre de concertation permanent entre le ministre de la Justice et les magistrats autour de la conduite de la politique pénale de la nation.

Dans le registre de la justice, La Prospérité titre : « Procès 100 jours, Benjamin Wenga et Fulgence Lobota condamnés à 3 ans de travaux forcés ».

Les trois prévenus, ayant comparu en personne assisté de leurs conseils, sont poursuivis pour détournement des fonds alloués à la construction des voiries dans les villes de Goma et Bukavu au Nord et Sud-Kivu, un projet régulièrement inscrit dans le cadre du programme de 100 jours de Félix-Antoine Tshisekedi.

Pendant ce temps, le substitut du procureur général, Yves Mwepu vient de lancer ce mardi 23 juin 2020, un avis de recherche pour retrouver le chargé d’import et export de la présidence de la république, Jeannot Muhima, condamné dans le cadre du procès 100 jours le même jour avec Vital Kamerhe et Jammal pour détournement de deniers publics. Une information à retrouver sur les colonnes de Dépêche.cd.

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