L’Union pour la nation congolaise (UNC) estime que le jugement condamnant Vital Kamerhe est basé sur des suppositions. Le parti de Vital Kamerhe estime que le tribunal était dans l’incapacité d’établir sa culpabilité et « s’est contenté de reprendre le réquisitoire du ministère public tant dans sa motivation que dans son dispositif. Ce qui donne à penser que les juges n’ont pas fourni un effort suffisant pour instruire leur intime construction ».
Le communiqué du parti signé par Aimé Boji Sangara, secrétaire général a.i du parti ajoute ce qui suit :
« Le caractère inique de ce jugement s’illustre par des irrégularités : Il est largement basé sur des suppositions. Pourtant il est d’un principe général de Droit pénal que les dispositions du code pénal sont de stricte interprétation. Et n’admettent par conséquent ni analogie, ni supposition, ni déduction, ni allusion ».
Nuire à une carrière politique
En ce qui concerne la décision des juges de saisir les biens privés des proches de Vital Kamerhe, l’UNC évoque « la violation manifeste du principe de relativité des décisions judiciaires, en ce qu’elles ne peuvent être opposables qu’aux personnes qui ont fait partie au procès ».
L’Union pour la Nation congolaise considère que le fait d’infliger à une personne – qui n’a jamais fait l’objet d’une condamnation judiciaire auparavant, et qui a rendu des loyaux services à la nation pendant plus de trois décennies – la peine la plus sévère, met en exergue l’intention malveillante de nuire à sa carrière politique.
Le parti lance un appel « vibrant au président de la république, garant de la constitution, de la paix et de la cohésion nationale de veiller au bon fonctionnement des institutions, y compris de la justice, en vertu des articles 69 et 74 de la constitution ».
L’UNC réaffirme son appartenance au Cap pour le changement (CACH) et recommande la formalisation de son organisation et de son fonctionnement tout en soutenant la coalition gouvernementale FCC-CACH.