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Le Mai-Ndombe exposé à la COVID-19 et Ebola provenant de l’Equateur (ministre provincial)

Le ministre provincial de la santé du Mai-Ndombe, Bola Mbomba Nteko, a indiqué jeudi 18 juin que cette province avait enregistré des cas de Monkey Pox au courant de cette année. Selon lui, la province de Mai-Ndombe fait frontière avec la province de l’Equateur, qui est actuellement touchée par la COVID-19 et la maladie à virus Ebola. La même source indique que la province risque d’être touchée à la suite de la fréquence des mouvements d’entrée et de sortie entre ces deux provinces.  

Dr Bola invite la population à respecter toutes les mesures d’hygiène pour lutter contre cette pandémie :

« Au courant de l’année, nous avons enregistré quelques cas de Monkey pox dans notre province dans quelques zones de santé. Aussi sur le plan épidémiologique, nous avons la province de l’Equateur qui fait frontière avec nous, qui est atteint de double maladie. Equateur a la COVID-19 et aussi Ebola. Et nous voulons seulement montrer le parallélisme entre le Monkey pox et Ebola : le mode de contamination est le même chose, c’est-à-dire le fait d’être en contact avec l’animal, et quand vous êtes en contact, ça peut être une occasion de la transmission de la maladie. Donc, aujourd’hui, ce que nous devons faire c’est de respecter les mesures d’hygiène que nous avons dit tantôt, pour la COVID-19. Nous devons continuer à appliquer. C’est ça qui va nous protéger, c’est ça qui va nous sauver, à ne pas d’être contracté de la maladie ».

Le ministre provincial par ailleurs les habitants de la province de Mai-Ndombe à rester vigilants et aux services compétents de renforcer la surveillance des frontières.

« Nous devons surveiller nos frontières, pour que tous ces gens qui font les mouvements d’entrée et de sortie entre l’Equateur qui sont identifiés c’est qu’il y a une probabilité que cette maladie puisse entrer ici si on ne fait pas attention. Donc nous devons veiller, nous devons renforcer, les zones de santé au niveau des aires de santé pour que cette maladie n’entre pas ici. Donc, nos zones de santé doivent faire un effort de rapporter chaque fois les cas pour nous aider enfin que s’il y a un cas nous puissions prendre en charge ce cas afin de protéger la population ».

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