668 personnes ont été tuées depuis le lancement des opérations des FARDC le 30 octobre de l’année dernière. Ces informations ont été livrées dimanche 14 juin, dans le bulletin d’information du centre d’étude pour la promotion de la démocratique, la paix et les droits de l’homme (CEPADHO). Cette organisation de défense des droits de l’homme basée à Beni affirme que l’ADF a profité de la faiblesse de communication entre les parties engagées dans cette opération, pour s’attaquer à nouveau aux civils. L’ONG appelle à la consolidation de la communication et du système de renseignements entre la population, l’armée et la MONUSCO pour faire face à la situation.
« Lorsque nous procédons par un décompte depuis le lancement des opérations des grandes envergure le 30 octobre de l’année dernière, nous sommes à ce jour à plus ou moins 668 civils qui ont été massacrés par ces terroristes en représailles aux attaques des ADF. Nous voudrions que, comme jamais auparavant, les synergies soient réellement soudées, les efforts soient soudés de manière que, en synergie, qu’on puisse arriver à mettre fin à ces tragédies. L’armée, la population, la MONUSCO devaient plus agir dans une sorte de complicité de manière à anticiper, de manière à éviter que ce soit l’ennemi qui prenne le dessus. Et nous voudrions que l’armée investisse dans le renseignement », a déclaré Maitre Omar Kavota, Vice-président du Conseil d’administration du CEPADHO