Selon le chef de service de nutrition au bureau central de cette zone de santé, André Kapay, cette situation est due au manque d’intrants de prise en charge de la malnutrition aiguë sévère dans la zone de santé car selon lui, il n’y a aucun partenaire qui appuie actuellement cette zone de sante.
« En 2019 la zone de santé a enregistré 168 cas de la malnutrition sévère, et dans le 168 cas, nous avons enregistré un taux de décès de 46,6 % . Et ce taux de décès a été enregistré suite au manque des intrants de prise en charge pourquoi parce qu’actuellement aucun partenaire n’appuie la zone sur le plan de la prise en charge de la malnutrition sévère. Et ce sont les aliments locaux que nous mettons en place pour la prise en charge de ces enfants. Et pour 2020, actuellement la zone a enregistré 65 enfants depuis le début de l’année jusqu’à ce jour, 65 enfants malnutris sévères. Et dans les 65 enfants, 40 ont été guéris, dix ont été décédés, dix sont en cours de traitement et cinq ont abandonné la prise en charge. Par rapport à la prise en charge, nous avons observé que la zone est vraiment en déficit en intrants de prise en charge, mais sauf avec l’initiative personnelle nous avons copié quelques recettes de prise en charge utilisées par la zone de santé de Vanga, nous avons expérimenté au niveau de l’hôpital général de Bandundu, c’est ce qui a fait que le taux des décès de 2020 ont baissé par rapport à l’année 2019 », a déclaré André kapay, chef de service de nutrition à la zone de santé de Bandundu.
Sur cette liste s’ajoute plus de 3 000 cas de malnutrition modérée, a fait savoir André Kapay.
Ce rapport fait suite à plusieurs supervisions faites depuis le début de cette année seulement à Bandundu ville, a-t-il renseigné.
