Une semaine après la décision d’une dizaine de groupes armés actifs dans le territoire de Lubero de déposer volontairement les armes et de commencer le mouvement de leurs combattants vers les centres de désarmement, rien n’a encore bougé. Selon des sources sécuritaires, ces groupes sont toujours dans leurs bastions, parce qu’il n’y a jusque-là, aucun centre disponible pour accueillir les combattants.
Ces sources informent que jusque mardi 26 mai, les douze groupes Mai-Mai concernés sont toujours dans leurs bastions au Nord et au Sud du territoire de Lubero. Il s’agit de :
UPDI
RML
APRC
PRM
PRMC
LEOPARD RC
PRC
FPP /AP
CBB
TRIPLE FORCE
CORPS DU CHRIS
FULC.
Pour le moment, aucun site de cantonnement et de désarmement n’est disponible pour accueillir les 2.500 combattants annoncés.
Les mêmes sources renseignent que les sites de Nziapanda, Luofu, Kimbulu et Lubero, centre ciblés et visités depuis une année par l’administrateur du territoire de Lubero et le commandant de la 34e région militaire des FARDC n’ont jamais été aménagés jusqu’à ce jour. Cette situation bloque le début du cantonnement et du désarmement de ces groupes.
L’administrateur du territoire de Lubero, Richard Nyembo wa Nyembo, confirme ces informations et plaide pour une accélération de ce processus. Selon lui, ces groupes armés occupent et administrent presque la moitié de son territoire, dont une partie du parc national de Maiko.