Plus de cent cinquante écoles ont été endommagées ou pillées dans les territoires Djugu, Mahagi et Irumu en ituti, affectés par les atrocités du groupe armé CODECO. Ces chiffres ont été publiés jeudi 21 mai dans un communiqué de presse de l’UNICEF.
Cette agence des Nations unies déplore également de graves violations des droits des enfants. Il s’agit notamment des viols, des tueries, des mutilations et des attaques contre des écoles et des structures sanitaires, dont vingt-deux ont été détruites.
Selon le rapport de l’UNICEF, les enfants sont les principales victimes de récentes violences en Ituri, qui ont entrainé le déplacement de plus de deux cent mille personnes depuis la fin de l’année 2019. Ce rapport révèle que vingt-deux établissements de santé sont détruits ainsi que d’importants stocks de vaccins et des éléments de la chaîne du froid.
Selon le constat fait par l’UNICEF, le manque d’accès à un abri, à la nutrition, à la santé et à l’éducation a rendu les enfants particulièrement vulnérables aux abus, à la violence et à l’exploitation.
L’UNICEF affirme avoir reçu en avril et mai plus de cent allégations de graves violations des droits de l’enfant, telles que des viols, meurtres et mutilations.
Le Représentant de l’UNCEF en RDC, Edouard Beigbeder, appelle les humanitaires à agir rapidement pour éviter une crise qui mettrait en danger encore plus d’enfants. Le Fonds intervient déjà en faveur des enfants en RDC à hauteur de 262 millions de dollars américains.
Il a déjà assuré l’accès à une éducation de qualité pour environ 50 000 enfants en Ituri et 127 enfants non accompagnés ont été réunis avec leurs familles.
Selon l’UNICEF, les besoins sont énormes dans ces entités où les humanitaires ont suspendu leurs interventions à la suite de la détérioration de la situation sécuritaire.