La production du miel a baissé de 48% en province entre 2019 et 2020, a révélé mercredi 20 mai le coordonnateur du Centre d’éducation managériale pour un développement intégré (CEMADI), à l’occasion de la journée mondiale des abeilles. Il demande aux services de l’Etat d’accompagner les apiculteurs en vue de relever le défi.
Le coordonnateur du CEMADI, Alphonse Paluku Kighoma, justifie cette baisse de production par la situation d’insécurité grandissante dans les villages où se pratique l’apiculture, l’incendie et destruction des ruches par des personnes inconnues :
« L’apiculture que nous pratiquons, ici en province du Nord-Kivu, connait des sérieux problèmes. Parce que la production a chuté de 48% comparativement aux années passées, où la production totale qui était réunie par les apiculteurs allaient entre 4 tonnes jusqu’à 8 tonnes l’année. Mais aujourd’hui, nous avons obtenu presque la moitié de tout ce qu’on produisait avant. Plus ou moins 2 tonnes seulement. Et on n’en trouve pas sérieusement de production au regard des statistiques de la saison B, qui va de novembre jusqu’à mai ».
Le coordonnateur du CEMADI demande aux différents services de l’Etat, dont ceux de l’agriculture, pêche et élevage, de l’environnement, du développement rural ainsi qu’aux chefs des entités territoriales décentralisées, d’aider la population à relever le peu qui reste dans l’activité d’apiculture pour qu’elle continue à boire du miel 100% naturel récolté par les apiculteurs de différents villages.