Dans un message adressé mardi 19 mai aux fidèles catholiques, aux autorités politico-administratives et sécuritaires ainsi qu’aux hommes et femmes de bonne volonté, l’archevêque s’est posé plusieurs questions au vu de tous actes, sans en donner des réponses :
Qui sont ces personnes qui opèrent impunément ? Ont-elles un agenda caché ? Quelles sont leurs sources d’approvisionnement en armes et minutions et en véhicules ?
Il continue à se demander si ces bandits sont plus forts que les services sécuritaires de l’Etat ? A qui profitent tous ces crimes ?
Il veut aussi savoir à quoi auraient servi toutes les visites des délégations nationales dans la province du Haut-Katanga, il y a peu pour soi-disant analyser et résoudre la question de la sécurité ?
Face à toutes ces questions sans réponse, il recommande à la population de ne pas perdre sa confiance en Dieu, d’être vigilante et solidaire pendant ce temps difficile que traverse la ville de Lubumbashi car en dehors de l’insécurité, la ville fait aussi face à la pandémie de Coronavirus et de ne pas avoir peur d’aider les autorités à éradiquer l’insécurité.
Tout en reconnaissant les efforts des autorités politico-administratives et sécuritaires, l’archevêque metropolitain estime que ces efforts ne semblent pas être à la hauteur des attentes du peuple : à savoir l’éradication de l’insécurité.
Pour cela, il préconise que la fonction des cadres de base soit revalorisée et que l’efficacité des centres des coordinations des opérations soient réévaluée et que tous les moyens mis à leur disposition (motos, véhicules et même les primes) soient utilisés à bon escient.
Il a enfin clôturé son adresse en demandant aux autorités de redoubler d’efforts pour que la sécurité et la paix reviennent car la paix est le nouveau nom du développement.