Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, a dénoncé mardi 19 mai le soutien de Jeanine Mabunda, présidente de cette institution, à la pétition du député Jean-Jacques Mamba sur sa destitution. Selon lui, cette attitude est en violation du principe d’unité et de solidarité qui guide leur bureau.
Dans sa correspondance adressée à la présidente de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund a relevé quelques irrégularités contenues dans cette pétition. Selon lui, le délai de 72 heures prescrit à l’article 31, alinéa 4, du règlement intérieur de l’Assemblée nationale est déjà expiré depuis le 15 mai dernier.
Il reproche, à cet effet, à la présidente de la chambre basse d’inscrire à l’ordre du jour, « de façon étrange et curieuse », l’examen de la pétition de Jean Jacques Mamba ; alors que lui, le concerné, n’a même pas encore été notifié.
Pour le premier vice-président de cette chambre parlementaire, Jeannine Mabunda a délibérément outrepassé la procédure qui s’impose dans le délai.
Jean Marc Kabund précise dans la même correspondance que le fait, pour elle, d’avoir convoqué hors délai une réunion du bureau, tout en l’empêchant d’y prendre part constitue une grave violation des principes fondamentaux régissant le fonctionnement de l’Assemblée nationale.
Il signale également que cette pétition pose problème sur le plan éthique, vu que l’un des 62 signataires, le député Simon Mpiana, a porté plainte pour faux et usage de faux contre Jean Jacques Mamba, son initiateur.