L’intéressé parle d’un retrait de son fauteuil conformément au principe démocratique qui gouverne cette structure citoyenne.
Pour David Yefemo, il est tout à fait logique qu’après 4 ans de règne l’on puisse rendre le tablier.
» Moi suis respectueux des textes surtout de la société civile. Nous sommes régis par la loi 004 (le mandat est de 4ans). C’est une ASBL et nous avons aussi nos statuts et quand nous, en tant que société civile, on respecte nos statuts, il y aura du respect envers nous. On ne peut pas aller au-delà du mandat qui nous a été donné », a-t-il déclaré.
Affirmation que rejettent certains membres de la Societé civile, Forces vives qui déplorent la megestion du comité David Yefemo arrivé en fin mandat depuis le 10 mars 2020.
D’après Heritier Isomela, l’un des membres, cette démission n’est pas volontaire, puisque le président sortant ne voulait pas quitter son fauteuil avant les élections.
» Ce que nous appelons flagrance c’est par rapport à la lettre qu’il avait adressé à l’autorité provinciale pour demander quelques postes pour le compte de la société civile alors que ce n’était pas pour la société civile, et puis il a exigé au gouvernement provincial pour qu’on lui dote d’un véhicule pour son transport », a-t-il indiqué.
Les délégués territoriaux et urbains de la société civile se retrouveront lundi 18 mai pour prendre acte de cette démission et mettre en place un bureau provisoire avant l’organisation des nouvelles élections dont la date reste à confirmer.
