Avec l’accroissement de la démographie, le cimetière de Lusambo qui existe depuis plus de 30 ans, est devenu voisin de plusieurs quartiers.
D’après certains habitants, les enterrements se font dans le non-respect des normes. Les cercueils des cadavres sont superposés sur les ossements à moins de 2 mètres de profondeur.
Aux dires d’un habitant du quartier, Jean Kalonji, chaque soir, l’air est pollué par les odeurs nauséabondes que dégage le cimetière.
L’Administrateur du territoire de Ngandajika, Alexandre Kayumba, explique qu’il faut « de hautes puissances » pour déplacer le cimetière.
Le coordonnateur de la société civile forces vives, Jean Lukusa, de son côté, a déclaré avoir contacté les autorités qui souhaitent l’arrivée de l’évêque du diocèse de Mbuji-Mayi pour des cérémonies religieuses.
En attendant, la societé civile demande aux habitants d’enterrer les corps aux cimetières de Inabanza ou celui de Bakwa Tshiala.