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Mediacongo.net : « EPST : le ministre Willy Bakonga annonce la reprise « imminente » des cours dans les écoles »

Revue de presse du vendredi 15 mai 2020

Certains médias kinois parus ce vendredi commentent l’éventuelle reprise des cours dans les écoles.

Après avoir échangé le 13 mai avec le coordonnateur de l’équipe de riposte contre le covid-19, le Dr Jean-Jacques Muyembe, Willy Bakonga, ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST), a annoncé, jeudi 14 mai, la reprise imminente des cours pour les élèves, rapporte Mediacongo.net.

Selon le site web, cette reprise des cours se fera de manière progressive, en commençant par les provinces qui ne sont pas touchées jusque-là par le covid-19.

« Très prochainement, les élèves pourront reprendre le chemin de l’école. Nous avons proposé qu’il y ait une rentrée progressive, au regard du comportement du virus […] La reprise des cours est une volonté manifeste du président de la République. Nous avons eu des entretiens avec lui et le comité de riposte à la pandémie du Coronavirus. Ils sont d’accord pour que les élèves reprennent les cours en vue d’achever cette année scolaire », rapporte Willy Bakonga dont les propos sont repris par le portail.

Le Potentiel qui note que le gouvernement envisage la possibilité de reprise des cours dans un contexte de Covid-19 fait remarquer qu’une unanimité semble se dégager au sujet de l’évaluation des finalistes du primaire et du secondaire.

« Pour les provinces touchées, nous avons proposé une rentrée progressive, au regard de l’évolution de l’épidémie de coronavirus », a annoncé Willy Bakonga. Dans cette optique, a-t-il ajouté, les élèves finalistes du primaire et du secondaire vont tout de même présenter leurs évaluations, surtout que, dans les provinces touchées, plusieurs classes ne vont pas fonctionner, ajoute le journal.

Selon Actalite.cd, une décision finale du Chef de l’Etat est attendue. Pour les provinces touchées comme Kinshasa, la priorité sera donnée aux classes terminales, ajoute le site web.

Pour le reste, il faudra réunir les conditions suffisantes comme les kits de lavage des mains, les masques, etc.

Entretemps, les cours à travers la radio se poursuivent, conclut le site web qui rappelle que c’est depuis le 26 avril 2020 que  l’enseignement à distance sur les ondes de la Radio Okapi et de la Radio télévision nationale congolaise (RTNC) avait été lancé.

                                                                         Affaire Mukuna fixée

Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur les déboires judiciaires du pasteur Pascal Mukuna.

Le parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe a fixé la prochaine audience sur l’affaire Pascal Mukuna et Mimie Tshibola au 25 mai prochain à la prison centrale de Makala, annonce 7sur7.cd, qui cite l’un des avocats de la partie civile.

Selon cette source, cette audience va confronter 3 parties prenantes à savoir : sa cliente Mamie Tshibola, l’évêque Pascal Mukuna et les témoins.

Pour Me Katende, indique Le Potentiel, l’évêque Mukuna est victime de son engagement patriotique. Il y a des forces politiques contraires à ce que prêche l’évêque Pascal Mukuna qui cherchent à porter un coup d’arrêt au mouvement citoyen Eveil patriotique, ajoute le quotidien.

Après l’arrestation de son leader, poursuit le tabloïd, le vice-président de l’Eveil patriotique annonce une concertation en interne avec les avocats-conseil de l’évêque pour introduire une demande de mise en liberté provisoire et en même continuer la mobilisation.

L’Avenir pour sa part révèle qu’invité comme témoin sur ce dossier de viol, le président du CNSA aurait promis au procureur des pièces à conviction pour se faire une idée sur le dossier.

Il s’agit, cite l’Avenir, d’une vidéo de 48 minutes que la veuve Mimie Tshibola lui aurait remise, une décharge signée par l’évêque Mukuna lors de la médiation et d’autres pièces à conviction.

En réclamant d’être rapidement déféré devant son juge naturel, analyse Le Phare, Pascal Mukuna montre qu’il a eu le temps de prendre connaissance du texte sur lequel se fonde le magistrat pour le poursuivre.

La loi sur le viol n’autorise pas la moindre liberté provisoire. Alors à quoi bon multiplier les confrontations si celles-ci ne peuvent pas déboucher sur sa relaxation ? Autant aller rapidement au fond et faire éclater la vérité, conclut le journal.

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