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Tshopo : controverse autour de la présence d’une société chinoise à Liambe

Une vive tension a été observée depuis la semaine dernière dans la localité Liambe, située au bord de la rivière Aruwimi dans le secteur de Bangelema-Mongandjo. Cette situation a été causée par la « présence clandestine » des représentants de la société chinoise Xiang Lang Mining, venus faire la prospection minière.

Selon des sources locales, cette entité est l’un des sites ciblés pour la prospection minière par Xiang Lang Mining.  

Face à cette situation, une structure citoyenne « Minorité silencieuse », des ressortissants de Basoko résidant à Kinshasa, a dénoncé sur la Radio Okapi, la présence clandestine des membres de cette société en vue de faire signer un cahier de charges aux riverains pour mener ses activités minières dans cette contrée.

Ces propos ont été confirmés par un député provincial de Basoko, Philippe Masikini Kamango, qui dénonce la démarche de cette entreprise chinoise :

 « Nous dénonçons cette pratique-là. Que les Chinois attendent et nous tous nous seront là pour voir comment les histoires doivent se faire proprement. Voilà c’est ça, nous en tant que député provincial du territoire de Basoko nous dénonçons ce qui est en train de se passer la. Ce n’est pas bon. » 

De son côté, le vice-gouverneur de province, Maurice Abibu Sakapela, rappelle que, le mois dernier, un moratoire des deux mois avait été consenti avant la reprise des négociations entre les riverains et les Chinois. Si les Chinois se trouvent dans cette contrée, selon lui, c’est en conformité avec l’autorisation leur accordée à la fin de ces pourparlers, en vue d’amorcer des contacts préliminaires avec les populations concernées avant de parvenir à la signature d’un protocole d’accord.

« Ce sont des tractations que nous avons autorisées pour que les populations riveraines fassent prévaloir leurs droits et que les Chinois répliquent et voir s’ils sont d’accord. Dès qu’ils sont d’accord à ce moment-là, ils vont saisir l’autorité provinciale, qui doit envoyer encore une mission de haut niveau pour superviser la signature du protocole d’accord », a conclu Maurice Abibu Sakapela.

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