Dans un entretien accordé à Radio Okapi, il ne donne pas de montants précis des manques à gagner subis, mais évoque des milliers de dollars américains.
« Le manque à gagner, c’est au vu et au su de tout le monde. Il n’y a pas de mouvement, il n’ y a pas de vols, pas de sorties au niveau des pays voisins. Donc, c’est un manque à gagner à tous les niveaux : les magasins tournent au ralenti, y a pas des clients qui achètent, les marchandises entrent difficilement puisqu’ il y a pas de sorties », a décrit Bercky Chirimwami.
Il a indiqué que le secteur qui est plus touché, c’est celui dle secteur de l’hôtellerie.
« Il n’y a pas de clients qui viennent. Donc, tous les hôtels sont presque fermés. D’ailleurs, moi-même, suis hôtelier. Au niveau de l’hôtel, nous avons mis en congés techniques tous les travailleurs. Il n’y a même pas un client qui vient et pour la consommation et pour l’hébergement. Y a pas des mouvements. Toujours au niveau de l’hôtel, toutes les salles sont fermées. N’y a rien qui entre, pas d’entrées, pas des sorties. Donc, si on peut parler de manque à gagner, c’est un manque à gagner à tous les niveaux », a-t-il fait savoir.
Pour lui, l’importation se fait timidement, pas comme avant.
« Vous pouvez importer mais, il y a pas d’acheteurs. Par exemple, au niveau des matériels de construction, il y a personne qui peut construire pour le moment puisqu’il n’y a rien qui entre. Lorsqu’il n’y a personne qui construit, donc, ils ne peuvent pas vendre. Ils vont garder toujours leurs stocks et attendre le moment où les activités vont reprendre comme d’habitude », a poursuivi Bercky Chirimwami.